En octobre 1936, 15 ans après que le Général Estienne ait convaincu le haut-commandement militaire français de la nécessité d'un nouveau char de combat, l'armée française commanda 35 nouveaux B1Bis à Renault et à deux autres constructeurs.

Le B1Bis est une version améliorée du char B1, et forma le noyau des forces blindées françaises.

Avec un équipage de 4 hommes (chef de char, pilote, co-pilote et radio), il avait une petite tourelle pivotant sur 360° armée d'un canon de 47mm mis en oeuvre par le chef de char, le radio servant de chargeur. Le pilote commandait l'obusier de 75mm, à l'avant du char, et était aidé en cela par le co-pilote, faisant lui aussi office de chargeur. Cet obusier avait malheureusement un pivotement limité (seulement dans la verticale), et il était nécessaire de faire virer le char de bord pour atteindre les cibles.

Avec son blindage de 60mm (!) par endroits, le B1Bis était l'un des char les mieux protégés de son temps. Ses 32 tonnes étaient propulsées par un 6 cylindres Renault développant une puissance de 307 cv, ce qui donnait au char une vitesse maximale sur route de 28 km/h.

Inspirateurs de chars comme le Churchill britannique ou le M3 Lee américain, les B1Bis (ainsi que leurs équipages) montrèrent leur valeur lors de contre-attaques comme à Stonne (15 mai 1940), à Montcornet (17 mai 1940) ou encore à Crécy-sur-Serre (19 mai 1940).

B1 Bis n°481 "Vercingétorix", abandonné à Noyers-sur-Cher en 1940.

Le kit Tamiya est de très bonne qualité, le niveau de détails est impressionnant, et les différentes pièces composant la maquette s'imbriquent parfaitement. Le seul bémol serait le manque de détails et de possibilités d'améliorations de l'intérieur du char, les japonais de Tamiya ayant visiblement prévu une version "portes closes" de ce monstre d'acier... C'est dommage, mais c'est bien là le seul défaut de ce superbe kit.

Le B1 Bis, entouré du H39 (à droite) et du R35.

LS.

Renault B1 Bis

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