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Mini Maniak's

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29 juin 2012

Dornier Do-24

Bonjour à tous!

 

Le trimoteur Do 24, qui reprenait la formule en vogue de l'hydravion à aile parasol (une aile suspendue au-dessus de l'avion par des mats), effectua son premier vol en juillet 1937 ; un accord de fabrication sous licence fut peu après conclu avec les Hollandais. Un petit nombre de Do 24K construits en Allemagne furent livrés à la Luftwaffe. La production de l'appareil aux Pays-Bas se poursuivit après l'invasion du pays par les Allemands ; elle fut également assurée en France occupée par la CAMS (Chantiers Aéro-Maritimes de la Seine). Les Do 24 assurèrent principalement des missions de sauvetage en mer (Do 24N-1), de reconnaissance maritime et de transport (Do 24T-1 et T-2). Certains appareils parmi les 255 construits terminèrent leur carrière au sein de la RAAF (Royal Australian Air Force), de la force aérienne suédoise, du service de sauvetage en mer espagnole ou de la Royale (Marine Française). À partir de juillet 1941, la France fut contrainte de faire fabriquer par la SNCAN (Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Nord) à Sartrouville 6 avions par mois. Elle en fabriqua au total 46 pour la Luftwaffe. Après la libération, elle continua à en fabriquer pour l'Aéronavale qui en utilisa 40 entre la fin de 1944 et septembre 1953.

Dornier DO-24 aéronavale

Do-24 français (BAN de Hyères)

 

 

 

 


 

En plus de la Luftwaffe seule l'Espagne a reçu des Do 24. L'Allemagne assiégée et son territoire s'amenuisant n'en ayant plus besoin, 12 exemplaires furent livrés à l'Espagne à l'été et en automne 1944. Convoyés d'Allemagne à Pollença (Majorque), ils furent utilisés jusque dans les années 1970 pour des missions de reconnaissance et de sauvetage en Méditerranée et au-dessus de l'Atlantique. Tous les avions existant encore font partie de ce lot.

Un seul exemplaire appartenant à l'unité de sauvetage Seenotgruppe 81 rejoignit la Suède à partir de Nest en Poméranie piloté par un mécanicien accompagné de sa fiancée fin octobre 1944. La Suède l'acheta et le mit en œuvre jusqu'en 1951.

Un autre Do 24, qui était parti de Windau le 9 mai 1945 et avait rejoint la Suède fut remis à l'URSS avec son équipage et les occupants fuyant les pays Baltes, ce qui avait provoqué un tollé d'indignation en Suède à l'époque.

 

L.S.

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7 juillet 2011

Véhicule de l'Avant Blindé (VAB) Renault Trucks

Bonjour à tous!

Le véhicule de l'avant blindé (VAB) est actuellement le véhicule de transport de troupes le plus répandu dans l'armée de Terre française. Il est le plus couramment armé d'une mitrailleuse de calibre 12.7mm OTAN pour les véhicules d'infanterie, soit de calibre 7.62 OTAN en circulaire sur le toit pour les autres modèles, mais il peut aussi être équipé d'un tourelleau avec canon-mitrailleur de 20 mm ou système lance-missile (VAB HOT).

Créé pour transporter les combattants sur le champ de bataille en les protégeant de la mitraille, des éclats et des risques NBC (Nucléaire, Bactériologique, Chimique), il a été décliné en de nombreuses versions. Il est facilement aérotransportable.

Autrefois construit au sein des ateliers de Creusot-Loire à Saint-Chamond, il est aujourd'hui produit par Renault Trucks Défense, branche de Renault Trucks, en partenariat Giat industries. Depuis 1998, les versions françaises connaissent des revalorisations : boite automatique (tranche1), système de freinage et gonflage des pneus automatique (T2), surblindage (T3). Cette dernière amélioration lui fait perdre sa capacité de flottaison (environ 2 tonnes de plus). Le VAB devrait être remplacé à l'horizon 2020 par un engin dérivé du programme EBM10-EBM20 (Engin blindé médian), sans doute à propulsion mixte diesel/électrique, pour lequel le Armoured MultirolCarrier de Renault Trucks Défense fait figure de favori.

Le 30 avril 2008, la Délégation Générale pour l'Armement (DGA) a notifié à Renault Trucks Defense (RTD) une lettre de commande de 20 M€, pour le développement et l'intégration de 60 tourelleaux téléopérés sur des véhicules de l’avant blindés (VAB) de l’armée de terre. Ces tourelleaux téléopérés permettront au tireur de mettre en œuvre une mitrailleuse de 12,7 mm tout en restant protégé à l’intérieur du véhicule, notamment vis-à-vis de la menace des IED (Improvised Explosive Device, Engin Explosif Improvisé) et en cas de tonneaux.

VAB TOP 2VAB TOP en Afghanistan

Ce véhicule à souvent connut l'épreuve du feu au cours des opérations extérieures de l'armée française et des interventions des autres armées équipés de celui-ci (Liban, ex-Yougoslavie, Kosovo, Côte d'Ivoire, Afghanistan).

Utilisé par les troupes françaises de la Force Internationale d'Assistance et de Sécurité (ISAF) en Afghanistan, un VAB est touché par un RPG-7 lors de l'embuscade de Surobi en août 2008. L'équipage à bord du blindé est sauf. Le tireur d’un autre VAB trouve la mort lors de la même opération, lorsque son véhicule se retourne emporté par un éboulement et l’écrase sous le toit. Une partie des VAB engagés par les force françaises présentes en Afghanistan ont depuis subi une remise à niveau du blindage, avec ajout de plaques en composite céramique, parfois maintenu par un liner synthétique, ainsi que le renforcement du pare-brise blindé. Cette mise à niveau doit leur offrir une protection suffisante pour être exposés aux tirs de mitrailleuses et dans certain cas aux RPG.

Suite aux accidents qui ont entraîné la mort de militaires ayant utilisé des mitrailleuses, pour réduire leur exposition, assurer un tir plus précis et plus confortable, ainsi que des capacités d'observation tout temps, une partie des VAB déployés en Afghanistan reçoit un tourelleau téléopéré Kongsberg Protector. Équipé d'une mitrailleuse 12,7 mm de lance-pot, d'un télémètre laser et d'une optique jour/nuit, le tourelleau est fixé sur une poutre additionnelle au niveau de l'emplacement passager avant, comme l'ancien système. Il est utilisable manuellement par le passager en cas de besoin, même si elle est en général utilisée depuis l'intérieur via un écran et une manette. Le VAB ainsi équipé prend le nom de VAB TOP.

LS.

11 juin 2011

SdKfz 142 Sturmgeschütz (StuG) III

Bonjour à tous!

Après un crochet aérien, retour sur le plancher des vaches avec le StuG III édité au 1/48e par l'artisan japonais Tamiya. La maquette est superbe avec, habitude chez Tamiya, un châssis métallique. Le seul bas de caisse compte 55 pièces, réparties entre les différents galets, barbotins et poulies qui composent le train de roulement, ainsi que l'arrière du véhicule (dont les pots d'échappement).

Historiquement, le projet du StuG remonte à 1935, quand un certain Oberst (colonel) Erich von Manstein proposa le développement d'un véhicule blindé de soutien d'infanterie. Constitué d'un canon de 75mm (le même que celui abrité par la tourelle des premiers PzKfw IV) monté sur un châssis chenillé, sa grande puissance de feu et sa maniabilité étaient des atouts majeurs pour enfoncer les lignes de défense ennemies. Le canon étant abrité par une casemate (et non une tourelle mobile), son pointage ne dépassait pas 30° en azimut et en site (latéral et hauteur). Le premier prototype fut élaboré par Daimler-Benz sur un châssis de PzKfw III. En mai 1940, la trentaine de véhicules déjà construite (ausf A) fut lancée à l'assaut de la France. Les résultats furent très satifaisants, grâce au canon de 75mm, mais aussi au blindage de 50mm à l'avant et de 30mm sur les flancs. 

StuG III G

StuG IIIG.

 

 

 

 

 

L'ausf B fut une nette amélioration du StuG, avec notamment un nouveau moteur lui permettant de se déplacer à 40 km/h. D'autres améliorations furent encore apportées pendant la production (chenilles plus larges), et ce sont finalement 250 StuG III qui se lancèrent à l'assaut de la Russie et des Balkans et 1941.

Jusqu'en 1945, ce sont plus de 10 000 StuG qui furent construits, toutes versions confondues, la dernière version construite étant l'ausf G, doté d'une mitrailleuse MG34 de défense contre l'infanterie, et finalement d'un canon long de 75mm. Il est à noter toutefois qu'une dernière variante était équipée d'un canon de 105mm, et fut appelée StuH (SturmHaubitze).

LS.

10 avril 2011

Focke-Wulf Fw 190 A6

Bonjour à tous!

Le Fw190 fut commandé par le RiechsLuftMinisterium (RLM) en 1937 pour seconder le Messerschmitt Bf 109, qui entrait à peine en service. Utilisé entre 1941 et 1945, il reste, de l'avis de beaucoup, l'un des avions les plus réussis de la Seconde Guerre mondiale. 

1_Fw_190A6_JG54_information_Immola_1944_01

Chasseur-bombardier monoplace, il était motorisé par un moteur Daimler-Benz DB601, et était armé, à l'origine, de deux mitrtaileuses MG 131 et de quatre canons MG 151/20 (2) et MG FF (2). 

Le modèle A6 se différencie des versions précédentes par plusieurs améliorations et changements: 

 - suite à l'alourdissement de l'appareil, les ailes sont redessinées, ce qui permet d'améliorer la portance de l'appareil, donc sa maniabilité.

 - les quatre canons sont maintenant des MG 151/20, ce qui facilite l'harmonisation des armements, et donc des munitions.

 - les système radio est aussi amélioré.

Cet appareil a été rendu célèbre par la BD (l'excellente BD) le Grand Duc, qui met en scène un pilote anti-nazi, Adolf Wulf, sur l'Ostfront entre 1943 et 1945.

LS.

17 février 2011

Patine à la laque

Bonjour à tous!

 

La patine à la laque est très utile pour figurer une peinture écaillée. Nous allons voir comment procéder.

Dans un premier temps, il faut effectuer la peinture de base du modèle, à l'aérographe ou au pinceau, aux acryliques ou aux émaux, peu importe. Une fois ce travail effectué, on vernit le modèle, si possible avec un vernis de la gamme Humbrol, donc non-hydrosoluble. Ce détail aura lui aussi son importance:

Photo_008SdKfz 222 peint et vernis.

Une fois cette étape achevée, il convient de passer une ou plusieurs couches de laque à cheveux sur les parties du modèle que vous voulez patiner. Pour cette opération, évitez tout de même les laques à trop forte tenue. Ensuite, laissez le modèle sécher environ une demi-journée.

Troisième étape, sans doute la plus importante: une fois votre modèle bien sec, peignez votre modèle en blanc (pour un badigeon hivernal) ou en couleur sable (si votre modèle évoque les campagnes africaines), mais surtout, peignez à l'acrylique. En effet, cette peinture se dilue à l'eau, tout comme la laque. Le vernis Humbrol ne sera pas attaqué, protégeant ainsi votre teinte de base.

Laissez votre modèle sécher une dizaine de minutes, puis, avec un pinceau, humidifiez les zones du modèle que vous voulez "abîmer". Puis, en grattant avec la pointe d'un couteau de modélisme ou une pince brucelle (pince à épiler), enlevez la couche de peinture et de laque.

Normalement, vous devriez arriver à ça:

Photo_010SdKfz patiné à la laque

Enfin, pour fixer cette patine, passez une ou plusieurs couches de vernis acrylique, après avoir soigneusement essuyé votre modèle.

Après cette dernière opération, vous pouvez vous atteler à la partie sans doute la plus importante et la plus intéressante quand on monte une maquette, la vieillissement.

Photo_012SdKfz 222 patiné et achevé.

LS.

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17 décembre 2010

SdKfz 222

Bonjour à tous!

Le SdKfz 222, ou Leichter Panzerspähwagen (véhicule léger de reconnaissance), est une variante du SdKfz 221, mais équipé d'un canon automatique de 20mm 30 L/55, et d'une MG34 coaxiale.

 

Ils furent développés par Eisenwerk Weserhütte à Bad Oeynhausen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Les châssis étaient construits par la firme Auto Union à Zwickau dans la Saxe, ils étaient assemblés par les sociétés F. Schichau à Elbing et Maschinenfabrik Niedersachsen à Hanovre en Basse-Saxe. Le châssis de base était en fait un dérivé du sPkw I Horch 801.

Utilisé par les Aufklärungs-Abteilung (bataillons de reconnaissance) des divisions de Panzer, il convenait à l’utilisation sur terrains avec route comme en Europe de l’ouest. Ses roues l’handicapaient lors de ses virées en tout-terrain, comme en URSS ou en Afrique du Nord. Sur ces fronts, ils furent remplacés par les half-tracks SdKfz 250. Certains de ces véhicules (la série des SdKfz 250/9), reçurent la tourelle équipant les SdKfz 222.

Des plaques de blindage en acier inclinées de 8 mm étaient placées à l’avant, le reste du véhicule était constitué de plaques de 5 mm. Des plaques de protection en fonte des orifices d’observation furent ajoutées par la suite. La tourelle sans toit recevait un filet métallique, la protégeant des jets de grenades.

 

SdKfz_222_AFNSdKfz 222 inspecté par des soldats britanniques en AFN en 1941.

 

LS.

 

18 octobre 2010

Fiat Ansaldo M13/40

Bonjour à tous!

 

Le char Fiat-Ansaldo M13/40 était un char moyen italien, conçu afin de remplacer le Fiat L3, le Fiat L6/40 et le Fiat M11/39 dans l'Armée italienne au commencement de la Seconde Guerre mondiale. Il repose sur un châssis modifié issu du Fiat M11/39 plus ancien. La production du M11/39 fut ainsi stoppée afin de lancer celle du M13/40. Bien que conçu comme un char moyen, le M13/40 était plus près à l'époque des standards d'un char léger en termes de blindage, mais pas en ce qui concerne sa puissance de feu. On comprend ainsi sa dénomination : "M" pour Medio ("moyen"), 13 pour son poids en tonne (poids prévu initialement lors du lancement de la production) et 40 pour son année d'adoption (1940).

Le M13 était construit au moyen de plaques d'acier rivetées d'épaisseur variable, selon la répartition suivante : 30 mm à l'avant (comme pour le M11), 42 mm à l'avant de la tourelle (30 mm pour le M11), 25 mm sur les côtés (le M11 n'avait qu'un blindage de 15 mm), seulement 6 mm sous la caisse (ce qui le rendait très vulnérable aux mines) et 15 mm sur le dessus de la caisse, ce qui est comparable au Panther allemand. L'équipage était situé dans le compartiment de combat à l'avant, le moteur à l'arrière et la transmission à l'avant de la caisse. Le compartiment de combat accueillait quatre hommes, le pilote et le mitrailleur / radio dans la caisse, le tireur et le chef de char dans la tourelle.

Le train de roulement, inspiré de celui du Vickers, avait deux bogies avec chacun deux paires de petites roues de chaque côté de l'axe de la chenille, soit huit roulettes au contact du sol, utilisant des ressorts à lames. L'entraînement se faisait par un barbotin denté à l'avant, une roue tendeuse se trouvant à l'arrière. Les chenilles étaient constituées d'un classique squelette constitué de segments de plaques d'acier, relativement peu larges. Ce système était censé allouer au M13/40 une bonne mobilité dans les zones montagneuses, où les combats futurs devaient se dérouler. En réalité, les M13 ont principalement vu le combat dans le désert, où du coup leur mobilité s'en trouvait réduite. Le tank était mu par un moteur diesel Fiat SPA de 125 ch. Il s'agissait alors d'une innovation, qui restait encore à intégrer à la conception des chars de combat de nombreux pays. Les moteurs diesel représentaient en effet l'avenir de la motorisation des chars, moins coûteux, permettant une plus grande autonomie, et minimisant les risques d'incendie par rapport aux moteurs à essence.

L'armement principal du M13 était un canon de 47 mm. Il pouvait percer un blindage de 45 mm à 500 m. Cela suffisait pour vaincre les chars britanniques qu'il allait rencontrer au cours des combats. A l'époque, la plupart des Panzers allemands n'avait qu'un canon de 37mm, ce qui apportait comparativement au char italien une plus grande puissance de feu. Le char transportait jusqu'à 104 obus perforants. Le M13 avait aussi trois ou quatre mitrailleuses, une coaxiale, deux frontales montées sur balles, ainsi qu'une quatrième éventuellement disposée sur un affut de tourelle pour la défense antiaérienne. Deux périscopes, un pour le tireur, un pour le chef de char, ainsi qu'une radio faisaient également partie de l'équipement de base théorique du char.

La série du M13/40 a été la plus produite en Italie durant la guerre, si l'on inclut les variantes comme le M14/41, avec plus de 3 000 unités construites.

Le M13/40 fut utilisé durant la campagne des Balkans en 1941 et pendant la Guerre du désert. Il n'a pas connu le Front de l'Est où les forces italiennes ne disposaient que des Fiat L6/40 et des Semovente 47/32. Début 1942, l'Armée italienne dut admettre le manque de puissance de feu du M13/40 et passa au Semovente 75/18 pour l'ossature de ses bataillons de chars.

 

Le M13/40 était un char léger tout ce qu'il y a de plus conventionnel au début du conflit, similaire en de nombreux points à d'autres modèles dérivés du Vickers 6-Ton, comme le 7TP polonais et le T-26 soviétique. Avec ses 13 tonnes, il comportait un blindage comparable à celui de ses adversaires de 1940-41, et sa puissance de feu était suffisante pour se confronter aux chars britanniques de cette période. Les munitions explosives de son canon principal étaient efficaces contre les canons et l'infanterie. La motorisation diesel constituait un avantage, et la simplicité de son mode de production convenait à l'industrie italienne de l'époque.

Néanmoins, ce char avait aussi ses défauts. Le moteur diesel lui conférait certes une bonne autonomie, mais sa fiabilité laissait à désirer. Le moteur du M13 était le même que celui du M11, mais le nouveau tank était plus lourd, ce qui impliquait une vitesse plus faible et de plus gros efforts sur le moteur. Les suspensions et les chenilles étaient relativement fiables, mais pour des vitesses faibles, comparables à celles des chars d'infanterie comme le Matilda. Son armement, correct en 1940-41, devint rapidement insuffisant face à l'épaississement des blindages et à l'augmentation de la puissance de feu des chars alliés ou allemands. La méthode constructive, par rivetage de plaques d'acier, était dépassée. La plupart des tanks de l'époque étaient assemblée par soudure, les rivets étant susceptibles de sauter lors d'un impact, devenant des projectiles supplémentaires à l'intérieur de l'habitacle. La tourelle, prévue pour deux hommes, était en outre moins efficace que celles prévues pour trois hommes montées sur de nombreux autres chars de l'époque. De plus, la radio n'était pas montée de série, ce qui posait des problèmes pour la communication avec les autres chars ou l'infanterie.

Malgré les lourdes pertes et les nombreuses avaries, le M13 fut présent dans les rangs de l'Esercito durant toute la durée des opérations.

 

Le M14/41 est une variante de ce char, équipée d'un moteur plus puissant (145 CV) et de meilleurs filtres à air, destiné aux combats en Afrique du Nord. Le Semovente Comando M40 (et pas 'commando') était un M13/40 dont la tourelle avait été remplacée par une large écoutille en plusieurs segments. La coque abritait des radios supplémentaires et d'autres dispositifs de communication.

Dernière évolution, la production du M15/42 débuta en 1943, équipé d'un meilleur moteur, à essence, et d'un canon 47/40 plus long. Le canon automoteur Semovente 75/18 fut quant à lui conçu en utilisant le châssis soit du M13/40 soit du M14/41.

M13M13/40 du musée de Bovington, au Royaume-Uni.

LS.

 

 

 

6 octobre 2010

Messerschmitt Bf 110

Bonjour à tous!

Le Messerscmitt Bf 110 (appelé Me 110 plus tard), est un chasseur lourd bimoteur et biplace allemand utilisé durant la Seconde Guerre mondiale.  "Chouchou" du Reichsminister Goering, il fut utilisé durant pratiquement tout le conflit, sur tous les fronts.

Bf110Messerschmitt Bf110, en livrée désertique.

Les multiples versions de cet appareil souffraient d'un manque de vitesse et de maniabilité, le rendant inapte à échapper aux Spitfire anglais au début de la guerre, ou aux appareils russes sur le front de l'Est (Ostfront). 

Le modèle C fut le premier véritable modèle de série, c'est lui qui remporta quelques succès durant les campagnes de Pologne et de France. Armé de 2 canons de 20mm et de 5 mitrailleuses de 7,92 (dont une en défense), cet appareil pouvait atteindre une vitesse de 455km/h (à 4000m d'altitude), pour une masse de 5700kg au maximum (Un Spitfire atteignait le vitesse de 602km/h!). 

Suite aux échecs subis durant la Bataille d'Angleterre, le 110 fut transformé, et ses missions furent changées. Le modèle D remplaça le C, et fut transformé en chasseur de nuit (Nachtjäger) puis regroupé en unité spécialisées (Nachtjägergeschwader, NJG) pour répondre au changement tactique de l'époque. Après l'échec du Blitz contre l'Angleterre, les appareils furent redisposés dans les Balkans, puis en Afrique du Nord, avec le DAK (Deutsches Afrika Korps).

Une  nouvelle version, le 110E, sort des usines en 1941. Un troisième homme d'équipage apparaît dans le cockpit. Deux versions sont alors utilisées: le E2 est un chasseur bombardier, et le E3 un avion de reconnaissance. Une série F est lancée en même temps que la E, et présente les mêmes caractéristiques, si ce n'est que la motorisation est plus puissante.

La série G est sans doute la plus connue. Pour les amateurs de bandes dessinées, Le Grand Duc est très intéressante à ce sujet, puisqu'elle présente de nombreux appareils allemands, dont notamment le Bf110G du Kommodore von Rein-Schneider en version chasseur de nuit. Cette série G est qualifiée de Zerstörer, car l'armement est cette fois-ci amélioré au profit d'armes toujours plus puissantes et destructrices. 

Une dernière version, très peu utilisée, le 110H, est lancée à la fin de la guerre.

Au total, toutes versions confondues, cet appareil fut construit à 5762 exemplaires, dont 2240 nachtjäger et 494 de reconnaisance.

LS.

26 septembre 2010

Nouveau forum maquettiste

Bonjour à tous!

Un nouveau forum vient de voir le jour sur la toile, Milikits. Tapez http://milikits.xooit.fr , et vous tomberez dessus...

 

Merci à tous, et n'oubliez pas de vous inscrire et de vous présenter!

LS.

 

1 septembre 2010

T34/76

Bonjour à tous!

Le T-34/76 est un char moyen entré en service en 1940 au sein de l'Armée Rouge. Il constitue à l'époque un remarquable équilibre entre les trois facteurs majeurs qui définissent la qualité d'un blindé, à savoir : la puissance de feu, la protection et la mobilité. Cette réussite en fait l'un des atouts de l'URSS face à l'invasion de la Wehrmacht. Celle-ci devra d'ailleurs, pour le contrer, revoir sa politique de conception de blindés en mettant au point, par exemple, le "Panther", qui empruntait une partie de ses caractéristiques techniques au T-34. Bien que rapidement dépassé lui même par les productions étrangères, le T-34 va tout de même rester en production de 1940 à 1958, avec un total d'unités produites estimé à 84 070 exemplaires, ce qui en fait le second char le plus produit de tous les temps, juste derrière ses successeurs, les T-54 et T-55.

T_34T-34/76, modèle 1940

Descendant des chars rapides BT conçus par l'équipe de I. Kochkine à Kharkov, le T-34 introduisait de nombreuses innovations technologiques, comme l'utilisation d'un moteur diesel en alliage d'aluminium, des chenilles larges, et des plaques de blindage inclinées sur tout le pourtour. Il n'était pas exempt de défauts, au demeurant, avec par exemple sa tourelle biplace et son manque de matériel de transmission, qui rendait son emploi tactique assez primaire, et provoquait de nombreuses pertes, mais aussi une fiabilité mécanique discutable. Mais comme son équivalent américain le Sherman M4, il montra une capacité d'évolution certaine, et surtout une facilité de construction qui le rendait disponible en très grand nombre, ce qui lui assura une longévité exceptionnelle, 27 pays l'utilisant encore en 1996. Son influence sur le développement des chars de combat fut aussi certaine, car il est souvent considéré comme un des chars ayant servi à définir le concept de char de bataille principal (Main Battle Tank, MBT).

De même, comme beaucoup de chars de cette époque, le T-34/76, armé d'un canon de 76mm, fut la base de nombreuses évolutions: 

- le T34/85, armé d'un canon de 85mm et doté d'une tourelle plus grande,

- le SU85, canon d'assaut inspiré du Stug III allemand, mais basé sur le chassis du T-34 et armé d'un canon sous casemate de 85mm,

- le SU100, armé d'un canon de 100mm,

- le SU122, armé d'un obusier de 122mm,

Le T34/76 reste, aujourd'hui encore, un char mythique, et un peu le "père" de tous les chars modernes. Concept novateur en 1940, il reste encore en service en Corée du Nord, 70 ans après sa mise en service.

t34_85T-34/85

 L.S.

 

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